Tous les athlètes canadiens de niveau national et tous les sports sont visés par le prélèvement d’échantillons de sang.
L’hormone de croissance est une hormone synthétisée et sécrétée par des cellules de l’hypophyse antérieure, située à la base du cerveau. L’hormone de croissance agit sur de nombreux aspects du métabolisme cellulaire et est nécessaire à la croissance du squelette humain. Le rôle principal de l’hormone de croissance est de stimuler la sécrétion de facteurs de croissance analogues à l’insuline (IGF-1) par le foie et par d’autres tissus. L’IGF-1 stimule la production de cellules de cartilage, résultant en croissance osseuse, et joue également un rôle clé dans la croissance musculaire et des organes. L’hormone de croissance est interdite en et hors compétition dans la Liste des substances et méthodes interdites de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Les athlètes sélectionnés pour un contrôle de dopage seront informés de leur sélection par une escorte ou un agent de contrôle de dopage du CCES qu’ils auront à fournir un échantillon de sang (en plus d’un échantillon d’urine).
Pour pouvoir déceler les transfusions sanguines et l’utilisation de transporteurs d’oxygène basés sur l’hémoglobine et assurer le suivi de paramètres sélectionnés, deux tubes de 3ml de sang seront prélevés de l’athlète. Pour le contrôle de l’hormone de croissance, deux tubes de sang de 5 ml chacun seront prélevés.
En temps normal, un athlète devra fournir deux tubes de sang, mais dans de rares cas, il se pourrait que l’on demande à un athlète de fournir quatre tubes de sang.
La quantité de sang prélevé aux fins de contrôle du dopage n’aura pas une incidence sur la performance d’un athlète.
Comme pour toutes les missions de contrôle de dopage, un agent de contrôle de dopage du CCES accrédité et d’expérience supervisera l’ensemble du processus de prélèvement d’échantillons de sang. L’agent de contrôle de dopage expliquera en détail à l’athlète le déroulement des procédures de prélèvement des échantillons d’urine et des échantillons de sang.
Il incombera à un(e) phlébotomiste certifié(e) et d’expérience (agent de prélèvement sanguin) de prélever le sang de l’athlète. L’agent de prélèvement sanguin répondra aux questions pertinentes de l’athlète se rapportant aux procédures de prélèvement d’échantillons de sang, le préparera au prélèvement de l’échantillon de sang, recueillera l’échantillon de sang, l’informera des mesures à prendre après le prélèvement et lui assurera les premiers soins (dans les rares cas où cela pourrait s’avérer nécessaire).
Le CCES a ratifié une entente avec des compagnies spécialisées pour l’obtention des services de phlébotomistes. Par l’entremise de ces compagnies, le CCES aura accès à des phlébotomistes certifiés, qualifiés et d’expérience. Les phlébotomistes s’assureront que le prélèvement des échantillons de sang et les mesures de santé et de sécurité au travail sont conformes aux procédures de santé et de sécurité au travail et à la réglementation provinciale en vigueur.
The collection of blood is similar to the collection of urine samples. The athlete will be notified of their selection for doping control by a CCES chaperone or CCES doping control Les procédures de prélèvement d’échantillons de sang sont similaires aux procédures de prélèvement d’échantillons d’urine. L’athlète sera notifié de sa sélection pour un contrôle de dopage par une escorte ou un agent de contrôle de dopage du CCES et sera informé qu’il devra fournir un échantillon d’urine et un échantillon de sang. Une fois rendu au poste de contrôle de dopage, l’agent de contrôle de dopage expliquera à l’athlète le déroulement de la séance et répondra aux questions de l’athlète. En gros, le processus se déroulera comme suit :
- On demandera à l’athlète de demeurer assis et de se détendre pendant au moins 10 minutes avant la ponction veineuse.
- L’agent de contrôle de dopage demandera à l’athlète de choisir parmi le matériel mis à sa disposition, l’équipement de prélèvement qui sera utilisé (trousse de prélèvement de sang Berlinger, tubes de prélèvement Vacutainer, aiguilles, etc.), de lui confirmer que le matériel est en bon état et de vérifier les numéros de code d’identification.
- L’agent de prélèvement sanguin demandera à l’athlète de lui présenter son bras non dominant, appliquera un garrot au bras de l’athlète et nettoiera la peau sur le site de la ponction.
- L’agent de prélèvement sanguin prélèvera du sang de l’athlète et remplira chaque tube Vacutainer avec le volume de sang requis.
- L’agent de prélèvement sanguin placera les tubes Vacutainer dans les bouteilles Berlinger A et B.
- L’agent de contrôle de dopage indiquera à l’athlète les directives à suivre pour fermer les bouteilles A et B.
- Les échantillons de sang seront ensuite transportés par une chaîne de sécurité au laboratoire accrédité par l’AMA où ils seront analysés.
Le CCES fera l’impossible pour rendre aux athlètes le prélèvement des échantillons de sang aussi confortable et indolore que possible. Advenant qu’un athlète ait tendance à s’évanouir à la vue du sang, on lui recommandera fortement de se faire accompagner d’un représentant durant la séance de contrôle. Si un athlète perdait connaissance ou avait besoin des premiers soins, le ou la phlébotomiste veillera à les lui administrer.
Advenant que la vue du sang rend un athlète nerveux, craintif ou lui occasionne des nausées, ce dernier sera invité à faire part de ses craintes à l’agent de prélèvement sanguin et à l’agent de contrôle de dopage.
Le prélèvement d’un échantillon de sang n’empêche pas un athlète de reprendre aussitôt ses activités, cependant l’agent de prélèvement sanguin lui conseillera d’éviter de se servir du bras où a été effectuée la ponction pour faire des exercices vigoureux pendant au moins 30 minutes suivant la collecte d’échantillons.
L’Agence mondiale antidopage (AMA), les fédérations internationales et les organisations nationales antidopage s’accordent pour reconnaître dans les contrôles sanguins une composante efficace, fiable et nécessaire d’un programme antidopage complet et musclé.
Le prélèvement d’échantillons de sang est indispensable pour détecter toute la gamme de substances et de méthodes inscrites dans la Liste des interdictions. Au nombre des domaines émergents où le prélèvement des échantillons sanguins contribue de manière importante à déjouer le dopage, soulignons le dopage sanguin, l’usage d’hormones de croissance et le suivi de certains paramètres sélectionnés (le programme de Passeport de l’athlète). Le prélèvement d’échantillons sanguins aidera à garantir à tous les athlètes de justes conditions de participation et leur donnera un moyen de plus pour démontrer qu’ils sont « propres ».
Le dopage sanguin est le mésusage de certaines techniques et/ou substances pour augmenter la quantité de globules rouges dans le sang. Ceci permet de transporter davantage d’oxygène vers les muscles, et par conséquent d’augmenter l’endurance et d’améliorer la performance.
Il existe trois types de substances et méthodes bien connues utilisées à des fins de dopage sanguin : l’érythropoïétine (EPO), les transporteurs d’oxygène synthétiques et les transfusions sanguines. Ces différents types de dopage sanguin sont interdits par la Liste des substances et méthodes interdites de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
- L’érythropoïétine (EPO) est une hormone peptidique produite naturellement par le corps humain. L’EPO est sécrétée par les reins et agit sur la moelle osseuse pour stimuler la production de globules rouges. Un accroissement du nombre de globules rouges augmente la quantité d’oxygène que le sang peut transporter vers les muscles.
- Les transporteurs d’oxygène synthétiques, tels que les transporteurs d’oxygène basés sur l’hémoglobine (hémoglobines réticulées) et les perflurocarbones (PFC), sont des protéines purifiées ou des substances chimiques qui ont la capacité de transporter l’oxygène.
- Il existe deux formes de dopage sanguin par transfusion : les transfusions autologues et les transfusions homologues. Le dopage sanguin autologue est la transfusion de son propre sang qui a été conservé (réfrigéré ou congelé) de quelques jours à plusieurs mois. Le dopage sanguin homologue est la transfusion de sang pris sur une autre personne dotée du même groupe sanguin. Bien que les transfusions sanguines à des fins de dopage datent de plusieurs décennies, il est probable que leur résurgence récente soit due à l’introduction de méthodes efficaces de détection de l’EPO.
Non, aucun règlement ne stipule que l’APS doit être de même sexe que l’athlète. Si le CCES est d’avis qu’une période de surveillance sous escorte peut s’avérer nécessaire pour des questions pratiques, nous ferons en sorte d’assigner à la mission de contrôle un agent de contrôle du dopage de même sexe que celui de l’athlète soumis à un contrôle.
Recueillir deux tubes (3 ml dans chacun) de sang prend très peu de temps, mais comme pour toute procédure antidopage, nous devons prendre les mesures requises pour nous assurer de l’intégrité de l’échantillon et du bien-être de l’athlète. Les agents de prélèvement sanguin ont la consigne de prendre tout le temps nécessaire. Étant donné qu’il s’agit d’un contrôle de dopage, des formalités administratives se rattachent au prélèvement de l’échantillon, y compris le remplissage de formulaires à compléter de manière rigoureuse. En règle générale, il faut compter du début à la fin de cette procédure une trentaine de minutes.